POUR LA DÉFENSE DES SERVICES PUBLICS,
GRÈVE INTER-PROFESSIONNELLE ET INTERSYNDICALE
ET MANIFESTATION
LE 19 AVRIL, 10H30 DEVANT LA GARE DE CAEN
Le gouvernement, à travers son programme « Action Publique 2022 » pour la fonction publique et le rapport Spinetta pour la SNCF, veut clairement faire des économies en fragilisant les services publics et en abandonnant certaines missions.
LA CASSE DES SERVICES PUBLICS S'ACCÉLÈRE
Le schéma est toujours le même : l’État n'investit pas suffisamment le service → se détériore → les usager-es se plaignent → le gouvernement dit alors qu'il faut « réformer » et « moderniser » = se désinvestir en abandonnant les services publics au Privé !
C'EST DONNER TOUJOURS PLUS À CELLES ET CEUX QUI ONT BEAUCOUP ! ENLEVER TOUJOURS DAVANTAGE À CELLES ET CEUX QUI ONT PEU !
La privatisation, c'est transformer les usager-es en client-es qui doivent alors payer pour les bénéfices des actionnaires en plus du service rendu !
Ce sont des prix élevés et une qualité moindre ! L'exemple du chemin de fer britannique en est la preuve (accidents mortels, billets hors de prix…)
C'est la désertification des territoires avec la suppression des services là où ce n'est pas rentable : fermeture de lignes
ferroviaires, d'écoles, d'hôpitaux…
C'est la fin du bien commun, du lien social et territorial !
C'est la concurrence généralisée des services publics avec la course au moins disant social pour remporter les marchés.
Aujourd'hui, 1 agent-e de la fonction publique sur 5 est déjà contractuel-le. Cela n'a pas amélioré la qualité des services.
Ce n'est donc pas en précarisant les travailleur-euses des services publics, à l'image de ce qui se passe dans le secteur
privé avec la casse du Code du Travail, qu'ils fonctionneront mieux. Mais c'est plutôt en investissant dedans.
Ce qu'ils et elles défendent, ils et elles le défendent pour nous tout-es !
Femmes et précarités :
un doublet toute l’année !
Non, Monsieur Macron,la précarité ne se limite pas
aux contrats courts de moins d’un mois
Pour les femmes, la précarité, c’est :
- A travail égal, des salaires inférieurs de 26 % à ceux des hommes
- Des contrats à temps partiel pour près d’un tiers d’entre elles (7 % des hommes),
- Des retraites inférieures (780€ en moyenne) de plus de la moitié de celles des hommes
- La suppression massive des contrats aidés, en grand majorité occupés par des femmes
- La flexibilité accrue dans des secteurs où les femmes sont majoritaires: grande distribution, nettoyage, aides à domicile…
- Davantage d’embauches en CDD
Cette précarité est aggravée par les dernières lois et ordonnances travail : durée et nombre de renouvellements de CDD renvoyés aux accords de branche, droits familiaux (congés enfants malades, maternité…) renvoyés aux négociations au sein de l’entreprise. Or, lorsqu’on sait que les secteurs majoritairement féminins sontdes déserts syndicaux, cela n’ira sûrement pas dans le sens des travailleuses.
Quand la précarité avance, la dépendance au conjoint s’accroit, l’autonomie recule, d’autant que de nombreux droits sont calculés sur les revenus du foyer et non individuellement: CMU, ASS, APL, RSA,
C’est notamment pour cela que nous revendiquons des droits sociaux individuels, un salaire égal pour un travail égal, la suppression des contrats à temps partiels imposés ….
Trop, c’est trop et quand c’est trop, il faut se rassembler: lutter pour une égalité femmes et hommes, c’est lutter contre la précarité, c’est lutter pour toutes et tous.
Les femmes de ménage à la Gare du Nord à Paris, au Holliday Inn de Clichy, des travailleuses dans les Ehpad ont fait des grèves longues et victorieuses pour leurs conditions de travail, leur salaire. Ceci ne peut que nous encourager à prendre toutes ensemble nos luttes en main.
A l’occasion du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes,
nous osons proclamer :
Pour les femmes,
8 mars toute l’année !
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Dans le cadre des actions féministes autour du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, Le Collectif Pour Les Droits Des Femmes 14 vous propose,
Une conférence gesticulée de Noémie Moutel :
"Tu (t')enfanteras dans la douleur...? Physiologie, spiritualité et émancipation féministes"
Le dimanche 11 mars à partir de 15h30 à la MJC de Venoix, 18 av. des Chevaliers à Caen.
"Une conférence gesticulée, c'est un outil d'éducation populaire où une ou plusieurs personnes mêlent savoirs chauds (le vécu) et savoirs froids (l'analyse théorique) pour fabriquer des pistes de transformations sociales.
En concevant cette conf' en 2012, dans le cadre d'une formation avec la SCOP Le Pavé, j'ai appris à transformer mes pérégrinations dans des communautés des Etats-Unis et mes expériences de pratiques culturelles amérindiennes (savoirs chauds) en critique de l'hyper-médicalisation de la grossesse et de la naissance, de l'athéisme obtus, du patriarcat et de l'individualisme néo-libéral (savoirs froids). En 1h30 environ, c'est ce chemin là que je vous propose d'emprunter avec moi."
Un atelier post-conférence aura lieu le Mercredi 14 mars à 18h30 (lieu à confirmer)
Le Collectif Pour Les Droits Des Femmes, c'est un rassemblement de structures et de personnes qui souhaitent donner de la visibilité aux actions féministes.
Noémie Moutel a imaginé, avec les membres du collectif, un atelier post-conférence où les personnes curieuses d'explorer certains thèmes de la conf' sont les bienvenues.