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Courrier adressé à la hiérarchie :

Hier, jeudi 12 mai 2016, vers 15h30, une cinquantaine de manifestants, légitimement opposés à la loi travail, ont envahi la DIRECCTE. L'occupation s'est déroulée sans heurt, sans violence et pacifiquement. Les manifestants ont tenu une AG assis par terre dans le hall de la DIRECCTE, à laquelle ont assisté un certain nombre de collègues. Quelques bancs et chaises ont été sortis sur le trottoir, que les agents ont ensuite remis à leur place quand la police les y a autorisés.

Face à l’absence de toute hiérarchie régionale et départementale de la DIRECCTE ayant pouvoir de décision, seul un cadre intermédiaire a entamé la discussion avec les manifestants. Il les a informés qu’il n’avait pas fait appel aux forces de l’ordre.

Vers 16h, la police est intervenue en pénétrant brutalement dans les locaux, sans sommation. Des policiers casqués, bouclier et matraque à la main, sont entrés en courant et ont poursuivi ceux qu'ils estimaient être des manifestants. Ils ont fait usage de gaz lacrymogène dans le bâtiment même ! Des agents de la DIRECCTE, des usagers et des manifestants ont été bousculés et gazés, sans distinction. Pourchassés dans les couloirs, des manifestants ont été interpellés et matraqués dans les locaux mêmes.

Des agents qui protestaient ont été agressés verbalement alors qu’ils exprimaient leur désapprobation face à cette intervention violente et disproportionnée et qu’ils rappelaient la présence d’usagers et d’agents dans le bâtiment.

Un agent a été interpellé pour vérification d'identité.

A aucun moment le directeur adjoint de la sécurité publique ne s'est préoccupé de savoir qui était dans les locaux avant de déclencher cette brutale intervention !

Vingt interpellations, suivies de placements en garde à vue, ont eu lieu à l'intérieur du bâtiment puis à l’extérieur, alors que certains manifestants tentaient de sortir du bâtiment.

L’ensemble des collègues d’Hérouville Saint-Clair a agi avec sang-froid et a tenté de protéger les usagers et les manifestants de ce déferlement de violence.

Nous saluons ce comportement digne et citoyen.

Cette manifestation s’inscrivait dans le cadre des actions de mobilisation pour obtenir le retrait de la loi Travail, retrait pour lequel nous nous mobilisons depuis le 9 mars, et contre le passage en force du gouvernement avec le recours au 49-3.

Nous restons plus que jamais déterminés à obtenir le retrait de cette loi !

C’est la première fois depuis notre arrivée à Hérouville qu’une telle violence est déployée, à tels points que les agents choqués, scandalisés, en ont témoigné sur le registre sécurité de la Direccte.

La DIRECCTE ou les anciennes DDTE ont toujours, et c’est normal compte tenu de nos missions, été le lieu de manifestations et d’actions de mobilisation parfois de longue durée (salariés licenciés ou menacés de l’être, chômeurs et précaires, intermittents, étudiants, agents eux-mêmes…) sans que cela ne pose aucun problème.

Le 12 mai, la police a chargé alors que les manifestants n’étaient là que depuis 40 minutes !
C’est une nouvelle preuve de l’escalade dans laquelle le gouvernement, les préfectures et les DDSP sont engagés !

Nous vous demandons :

  • De condamner publiquement et très fermement l’intervention policière et sa violence
  • D’exiger du Préfet et du DDSP toutes les justifications et explications sur cette intervention policière
  • De saisir le Procureur de la République à toute fin d’enquête sur les violences policières du 12 mai
  • D’exiger l’arrêt des poursuites engagées contre les manifestants interpellés
  • D’accorder la protection fonctionnelle à tout agent qui déciderait de porter plainte ou qui serait mis en cause par les forces de l’ordre.
  • De retirer votre plainte « pour intrusion » contre les manifestants.

Pour notre part, nous nous réservons la possibilité de donner toutes les suites qui nous paraitront utiles.

oOo

Voir Tract

COMMUNIQUE DE PRESSE DE SUD TRAVAIL

Ce n’est pas au patron de faire sa loi


L’annonce faite par la ministre du Travail et le Premier ministre de réformer le Code du travail est le
résultat d’une opération commando/commandée, le fruit d’une volonté politique très orchestrée :

· Après les attaques de Macron contre le droit du licenciement économique, la médecine du
travail, le repos du dimanche, le travail de nuit…
· Le livre de Badinter/ Lyon Caen qui prône une simplification drastique du Code du travail
ramenée à une liste de 50 principes, si drastique qu’elle ferait disparaitre le SMIC.
· Les rapports des think tanks (chars de la pensée) Terra Nova sur le flanc gauche et Montaigne
sur le flanc droit…
· Le rapport Combrexelle qui prône l’élaboration du droit par accord collectif

Il s’agit bien d’une volonté politique, non pas de « toiletter » le Code du travail mais de réduire au
maximum la protection des salariés.


Les loups attaquent et tous prônent le même catéchisme néolibéral :

· Bouleverser les normes, inverser le principe de faveur,
· Sous-traiter la fabrique du droit du travail aux patrons par l’accord d’entreprise.
· Réduire au maximum la force obligatoire de la loi comme de celle du contrat de travail.

Au nom de faux prétextes : on nous dit que le code est obèse, qu’il ne permet aucune flexibilité, qu’il
empêche les embauches et qu’il ne donne pas la possibilité de négocier, alors que la négociation
aurait toutes les vertus.


Lire la suite, et voir le tract ici...



 

Nous organisons (CGT-SUD-SNU-FO Direccte), le vendredi 16 octobre, un rassemblement des agents à la DIRECCTE de Basse-Normandie suivis d’une réunion débats Salle Trémouille (à la DIRECCTE de Basse-Normandie) de 14h à 16h où sont invités les Interprofessionnelles départementales (Unions et Confédés) ainsi que des éventuelles témoignages de salariés qui ont été en quelque sorte en situation de lanceur d’alerte…. Les camarades du secteur privé sont plus particulièrement invités. A cet égard, nous remercions vivement SUD SOLIDAIRES Industrie pour nous avoir soutenu et participé en nombre à nos manifestations à l’occasion du premier procès TEFAL.

 

INVITATION

AUX CAMARADES DE SOLIDAIRES CALVADOS

Manifestation et réunion débat

Salle TREMOUILLE, 1 étage, DIRECCTE de Basse-Normandie, 3 place st-clair, HEROUVILLE-ST-CLAIR

Vendredi 16 octobre

A 14h

Pour débattre avec les agents de la DIRECCTE sur les menaces et pressions contre les salariés, contre les syndicats et contre l’Inspection du travail.

 oOo


Tract d'appel Interpro CGT-SUD-SNU-FO

Tract SUD-CGT-SNU (Appel aux heures d'info)

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Pétition de soutien à Laura Pfeiffer et à l'ancien salarié de Tefal, envoyés en correctionnelle pour avoir dénoncé les pressions exercées par l'entreprise à l'encontre de l'agente : Pétition organisée par l'intersyndicale interprofessionnelle: CGT, CNT, FO, FSU et Solidaires

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Affiche national

Tract 1 page national

Tract 2 pages national

Tract mobilisation nationale

Tract 4 pages national

Les organisations syndicales du Ministère, à l’unanimité, ont décidé de ne pas siéger au Comité Technique Ministériel (CTM) de ce jour, le 13 octobre 2015. Vous pouvez lire la déclaration commune au CTM des organisations syndicales CGT, SNU, SUD et FO ci-dessous :

Déclaration de boycott du CTM

L’UNSA et la CFDT ont fait leur propre déclaration de boycott.

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Historique : Premier procès TEFAL

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Compte rendu CNT du procès

Brève AFP - procès TEFAL

Communiqué Solidaires - procès TEFAL

 

Manifesration devant le tribunal d'ANNECYDevant le tribunalSatireSatireCaricature

 

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