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Comment nous rencontrer ?

Union syndicale interprofessionnelle Solidaires 14
et SUD Éducation – SUD Protection Sociale
SUD Industrie – SUD Santé-Sociaux – SUD retraités

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>>Notre adresse :
Maison des Syndicats
12 rue Colonel Rémy
14 000 CAEN

>>Venir en bus :
-ligne 2 - arrêt Mémorial
-ligne 14 et 18 - arrêt Tassigny

 

 

 

>>Nos coordonnées :
-site internet : http://solidaires14.org/

-page Facebook : https://www.facebook.com/solidairescalvados/

-téléphone :

-adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.">Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Depuis le 20 mars dernier, la Guyane s'est rapidement embrasée, plus de 10000 manifestant-es sont descendu-es dans les rues le 28 mars !

> Les raisons de la colère

Ancienne colonie française devenue département d'outre-mer, la Guyane se sent délaissée par la « métropole ». Et ce ne sont pas les 7000km de distance qui sont en cause mais bien le manque de considération pour des citoyen-nes qui ont l'impression d'être de seconde zone.
Pourtant, la France a besoin de la Guyane, de sa situation géographique pour le centre spatial de Kourou, de son or, de ses terres… La Guyane réclame juste de pouvoir vivre de ses richesses !

> La construction d'un mouvement parti de la base

Les premières grèves ont éclaté dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires : au centre spatial, à EDF. Dans le cadre du système capitaliste où les patrons cherchent à augmenter les profits sur le dos des travailleur-euses, le seul moyen de pression qu'ont ces dernier-ères pour obtenir le bénéfice de leur travail, c'est bien la grève. Rapidement, les barrages et les blocages se sont multipliés, les secteurs se sont arrêtés les uns après les autres, des collectifs se sont formés. Les 37 organisations syndicales guyanaises membres de l'Union des Travailleurs de Guyane ont voté à l'unanimité la grève générale à partir du lundi 27 mars ! Et ce sont plus de 10000 manifestant-es qui se sont retrouvé-es dans les rues le 28…

>Les revendications

Large, initié par divers collectifs issus de la base, c'est un mouvement organisé qui remporte l'adhésion de la population sur des revendications convergentes. Il s'agit d'exiger de la part des pouvoirs publics un budget conséquent pour pouvoir fonctionner : lutte contre le chômage, amélioration des services de base, particulièrement dans la santé et l'éducation (58 % des 25-34 ans ayant quitté le système éducatif sont sans diplôme - moyenne nationale de 19 %), désenclavement avec la mise en oeuvre de moyens de communication efficaces et accessibles, redistribution des terres, arrêt des violences et lutte contre la criminalité, une place plus importante donnée à l'histoire et à la culture locale…

La Guyane est une loupe sur toutes les crises engendrées par le système capitaliste, exploitant les êtres humains et l'environnement, menant à la violence sociale qui entraîne parfois la haine et la recherche de boucs-émissaires parmi les populations les plus fragiles... Nous ne sommes pas dupes : montrons-nous solidaires avec cette révolte contre l'injustice sociale.

Télécharger le communiqué de Solidaires >>>

Salarié-es des TPE, TPA, et des particuliers, faites entendre votre voix du 30 Décembre au 13 Janvier 2017 en élisant vos représentants syndicaux !

 

ATTENTION REPORT DU SCRUTIN du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017

 

Vous avez reçu par courrier le matériel électoral afin de pouvoir voter en ligne ou par correspondance.

 

 Donner votre voix pour une autre idée du syndicalisme ! SUD-SOLIDAIRES !

 

 

 

 


 

Cliquez ici pour savoir qui nous  sommes, militants-es des syndicats Sud-Solidaires.

 


 

Télécharger le tract emplyeé-es commerces ici.

Télécharger le tract employé-es de particulier ici.


 



 


 

 

Monsieur le Préfet,


Nous dénonçons les agissements de la police et la stratégie de tension que vous mettez en place, bien secondé par
votre directeur départemental de la sécurité publique, sur ordre du gouvernement.


Dans un récent communiqué, vous vous en prenez à des manifestantEs imaginaires qui s’attaqueraient (sic) à la
police et aux journalistes.Vous prétendez ainsi justifier l’intervention répétée de la police contre les manifestations.


En agissant de la sorte vous pensez diviser un mouvement pacifique et le couper de la populationen créant des
manifestantEsviolentEs imaginaires alors que les citoyen-ne-s mobilisé-e-s ne le sont pas. Cette manipulation vise à
détourner l’attention de la population de la réelle agression que constitue la loi travail qui tend à détériorer leurs
conditions de vie quotidienne.


Les dernières exactions policières en date sont les intimidations à l’égard de la manifestation de jeudi 14 avril, avec,
de la part des forces de l’ordre, une recherche délibérée d’incidents ; puis l’évacuation de la place Saint-Sauveur
occupée vendredi dans le cadre de la Nuit Debout. Ceci s’est produit après les violences inadmissibles contre des
lycéenNEs, après de multiples arrestations arbitraires que nous avons déjà dénoncées, après l’intrusion de la police
dans des locaux syndicaux à l’Université, sur appel de la présidence de l’université.


Or, ni lors de la manifestation de jeudi 14 avril, ni lors de la Nuit Debout de vendredi 15 avril, ni le samedi 16 avril, le
moindre incident, la moindre violence à l’égard des personnes et des biens n’a été constatée.


Il y a quelques jours, la dégradation d’une bibliothèque universitaire a ressemblé à une provocation et ne peut être
imputée aux étudiantEs en lutte.


Samedi soir, l’assemblée Nuit Debout s’est très bien passée jusqu’à l’intervention policière.


En fait, toutes les manifestations et protestations du mouvement contre la loi Travail se passent bien tant que la
police n’est pas présente. Pourquoi ?


Parce que vous, préfet du Calvados et la hiérarchie policière entretenez délibérément un climat de tension, dans le
but de créer des incidents justifiant a postériori l’usage de la force contre les manifestantEs.


Pour faciliter cette manoeuvre, depuis le début de l’état d’urgence, vous maintenez les effectifs policiers dans un état de stress permanent propice aux dérapages.


Interrogé sur les Nuits Debout, jeudi 14 avril, François Hollande trouvait « légitime » que « la jeunesse veuille
s’exprimer ». Quant à vous, vous trouvez légitime de chasser le rassemblement pacifique de Nuit Debout place Saint-
Sauveur. Le ministre de l’intérieur, qui devrait être le garant de la protection des droits, dont celui à manifester,
devrait en toute logique prononcer votre révocation.


Mais ce gouvernement illégitime utilise les forces de répression pour faire passer ses contre réformes rejetées par la
majorité de la population.


Nous, opposéEs plus que jamais à la loi Travail, affirmons que notre nombre est notre force. Par la grève, les
manifestations et toutes initiatives citoyennes, nous obligerons le gouvernement à retirer le projet de loi Travail et
aucune provocation policière n’y changera rien.


Caen, le 20 avril 2016


Les premiers signataires :
CGT Direccte, CGT EPSM, Union Locale CGT d’Hérouville Saint-Clair, FSU, Solidaires, SUD Collectivités Territoriales,
SUD Travail Affaires Sociales, UNEF, Alternatiba, Isabelle Attard - députée citoyenne du Calvados, EELV, ENSEMBLE !,
PG, NPA, MRC, Réseau Printemps Ligueur

Solidaires Calvados - 12 rue du Colonel Rémy 14000 - 02 31 24 23 36 - 09 79 03 13 95

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